ALTAÏR LE NEZ DANS LES ETOILES

ALTAÏR LE NEZ DANS LES ETOILES

Mallorca ou nos aventures aux Balléares

Première étape de notre voyage, Port Pollença se situe au nord est de l’île. C'est le passage obligé, l’atterrissage de prédilection des oiseaux du large.

Alain avec son beau ketch rouge fabriqué chez Méta est deja loin, car prévu pour une virée dans le froid du sud.

 

 

 

 

 

Apres une traversée pas toujours calme, cette première escale est la bien venue. Une grande

baie ouverte à l'est encaissée entre deux montagnes.

 

 

 

 

 La veille de notre départ pour Palma, virée sur la vieille ville de Pollença

Un bus du port nous y conduit pour 1,10€.


 

LE GOUT DE L'AMERTUME 

 

Il était une fois un sage qui vivait seul dans la forêt.  

Quant il voulait manger, il arrachait des racines. Un jour,les trouvant trop amères, 

il se mit à pleurer en disant: "mon dieu, existe t'il sur terre un homme aussi sage,  

aussi instruit que moi et qui vive aussi mal?" 

Il entendit alors un léger bruit, et, en se retournant, il vit un homme plus âgé que lui,  

qui portait sur le visage la marque d'une extrême sagesse et mangeait les racines qu'il  

venait de jeter." 

Maestro Barba (Poète et philosophe Espagnol 


 

 Ce jour là, je me croyais un peu marin, je n’étais en fait qu'un vulgaire plaisancier qui avait mouillé comme une loque!! dans une calanque ouverte au vent d'est.

 j'ai goûté à l'amertume du naufrage ici le 19 octobre 2011, l'ancre à chassé et on s'est trouvé sur les cailloux.

Le bateau était très abîmé, on à géré la situation, mais fallait  voir plus tard l'affaire était trop grave.

Emmanuel et Sophie Rouffio nous ont accueillit à leur bord sur Libertalia, nous ont entouré même Léna leur fille s'est occupé de Manu. On n'avait que nos vêtements de mer, tout était resté à bord, papiers, argent, carte bleue sous l'eau.

Ils était avec nous ce soir là dans la Calla Figuéra et ont réussit à appareiller à temps.

Quant à Renaud leur équipier, il à fait un boulot extraordinaire, plongeur pro, il à été un des pivot du sauvetage d'Altaïr.

 

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 La photo du journal local

 

On à sorti Altaïr de la il était temps 3 jours à taper sur les cailloux.

 Le mat et le gréement ont tenu bon grâce à l'équipement Norsmann et des cadennes indestructibles.

Messieurs les fabricants de Tupperware et experts plaisance,  prenez en de la graine! la construction amateur est bien supérieure à tous les gadget que vous construisez maintenant.

 

 

L

 

Le plus gros chalutier de Pollença nous a tiré de la mais il à fallu vider l'eau avec une grosse pompe.

 

 

 

 

Dans l'état ou il etait, déchiré de partout plus de gouvernail, 35000€ de devis.

j'en était malade. Réparer? l’intérieur est à l'image de la coque.

 

Peut être un autre bateau, pour le prix de la réparation cela se trouve. On verra car revenir la queue entre les jambes... et déprimer à la maison?

 

Après un mois ici, on est rentré à la maison pour réfléchir.  la décision à été prise, on répare! j'ai trouvé un artisan pour 17000€ c'est beaucoup mieux.

 

Gros boulot, il faut bâcher entièrement car nous ne sommes pas sur un chantier mais sur quai, avec des bateaux autour et une autorisation conditionnelle.

 

 Nous avons commencé. Il y a un énorme trous dans la coque car nous découpons morceaux par morceaux. Altaïr remet ses abatis en place doucement car il était vrié de quelques millimètres.

 

Mais quel bateau! d'une solidité à toute épreuve, je le constate tous les jours à mesure ou l'on avance dans les travaux.

 

 

Comme dirait Bruno le constructeur du bateau: "c'est comme la coupe de l'América pour cacher la quille" En fait, comme nous ne sommes pas sur un chantier mais sur quai avec d'autres bateau autour la capitainerie qui a autorisé les travaux, nous as demandé de bâcher le chantier à cause des étincelles .

 

 

 

L’intérieur, avec une partie du nouveau bordé.

 

 

 

 

 

 

Vue de dessous

 

 

 

Une partie des dégâts vue de l’intérieur

 

 

 

 

 

Remontage du moteur car comme de juste il avait pris l'eau, j'ai du donc le réviser.

Bien m'en a pris car les soupapes avait besoin d'un coup de jeune, et le collecteur était percé entre refroidissement et échappement.

 

Et pour couronner le tout comme l'inverseur s’était remplis d'eau de mer par le petit trou de la jauge, il a fallu jeter 8 roulements à la benne et les changer. Heureusement que j'avais le matériel à bord pour ce boulot la, cela sert parfois d'être mécano.

 

 

  

 

Les quelques bosses sur la quille ont endommagé le revêtement alimentaire du réservoir d'eau qu'il faut refaire.

Vu l’étroitesse, c'est Manu qui s'en charge. En tout car un large panneau de visite permet d'y accéder.

 

 

 

Coté réservoir de gasoil pas de soucis il a suffit de le vidanger et le nettoyer par la trappe de visite.

 

Maintenant à nous deux la cuisine!

 

 

 

 

 

 

 

 Tel le Pheonix 

 



16/10/2011
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